A propos de l’Andouillette 5A


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Rappel d’un article que j’avais édité il y a quelques années, en réponse à la question d’un de mes fidèles lecteurs :

L’Association amicale des amateurs d’andouillette authentique (AAAAA), dite aussi 5 A, regroupe en son sein des professionnels des métiers de bouche et de l’univers de la table (fabricants, restaurateurs, mais surtout critiques et chroniqueurs gastronomiques, en activité ou retraités). Dépourvue de tout but lucratif, cette amicale honore l’andouillette habituellement considérée comme traditionnelle (notamment par le Code de la charcuterie), souvent dite authentique. Elle peut également, sur décision de son Conseil d’administration, valoriser l’andouille, voire d’autres produits charcutiers « embossés ».

«On se fiche de savoir si le produit est conçu par un artisan ou un industriel….

Drôle de paradoxe, alors que l’Inao semble parfois avoir du mal à dégager des sigles reconnus, voilà un label lancé comme une farce –ah, ah, ah…- par des journalistes aussi gastronomes que blagueurs qui demeure l’un des plus reconnus.
Le diplôme 5 A est parfois bien plus valorisant sur une carte que bien des AOC.
L’association connaît aujourd’hui un certain flottement. Ses membres, au nombre d’une dizaine, souvent âgés et désintéressés avouent avoir du mal à se réunir pour organiser des dégustations.
D’autant que dans les modalités pratiques ce n’est pas si simple. A chaque fois, il leur faut tester à la fois l’andouillette achetée dans le commerce et celle envoyée par le producteur. Le jury goûte en moyenne de 6 à 8 marques d’andouillette à l’occasion d’une dégustation à l’aveugle. «On se fiche de savoir si le produit est conçu par un artisan ou un industriel. L’important est qu’il soit bon »explique Jacques-Louis Delpal, vice-président et cheville ouvrière de l’association. «L’expérience nous a montré que les industriels sont plus réguliers. On a souvent vu davantage d’incidents de parcours, chez les artisans à l’occasion par exemple de passages de témoins entre père et fils ou de cessions de fonds.»
Les membres de la 5 A ne sont pas des naïfs. Ils sont bien conscients du côté pécuniaire du label. Donner la 5 A c’est donner au producteur comme au bistro un bel avantage concurrentiel. Les chaînes aussi sont les premières à l’utiliser, en témoignent les Frères Blancs.

Le diplôme est daté, l’appellation 5 A ne peut être revendiquée que durant deux ans. Pourtant, il semble que les abus d’affichage de 5 A soient nombreux… «On n’a pas les moyens de faire des procès. Tout au plus prévient-on la direction des fraudes (DGCCRF) qui peut alors attaquer l’établissement ou l’entreprise pour publicité mensongère. » Le client qui a un doute sur une andouillette estampillée 5 A q a aussi son mot à dire. Rien ne l’empêche de demander le reçu de la facture.

Les membres du Bureau sont Vincent Ferniot (président), Jacques-Louis Delpal (vice-président), François Roboth (secrétaire général) et Monique Pivot (trésorière).

En liaison avec le C.A. et le Bureau, Anne Hudson est « porte-parole » de l’Association, plus spécialement chargée d’informer les medias.

Une adresse : http://www.andouillettes-dromard.com/

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