La Fabuleuse histoire de la Cuisine Française (suite)


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 25 octobre 732

Charles Martel arrête une razzia arabe

Dans la plupart des villes en partie dépeuplées, les habitants sont devenus trop pauvres pour faire vivre le commerce ; aussi les commerçants se font colporteurs en dépit de l’insécurité et de la fatigue : on les appelle les pieds poudreux.Mais les épreuves ne sont pas terminées ; une nouvelle invasion surgit, du sud celle-ci : les Arabes animés d’une foi dévastatrice, déferlent sur l’Espagne et sur le sol franc. Décidés à convertir »l’infidèle », ils ne s’embarrassent pas de considération théologiques ;« Crois ou meurs » et les têtes voltigent, les maisons brûlent, les récoltes aussi. Charles Martel les arrêtera à Poitiers. Mais le reflux est lent. Suffisamment pour que l’on trouve dans les régions où ils sont passés de nombreux descendants aux yeux très noirs et la recette d’un gâteau qu’on appelle « pastis » en Quercy, « tourtière » dans les Landes et parfois « croustade ». ce gâteau ressemble au « strudel » de l’Europe Orientale longtemps occupée par des Musulmans.C’est une pâte feuilletée dans laquelle on peut placer des pommes : c’est le strudel, ou la croustade ou bien un poulet sauté et c’est la pastilla marocaine. On peut simplement humecter chaque feuillet d’eau de rose ou de fleur d’oranger ou bien de rhum et de sucre. Ensuite, on la plie comme une nappe ou on la roule comme une saucisse, on dore au jaune d’œuf et on met au four moyen une demi-heure environ dans une tourtière beurrée, carrée, longue ou ronde. Les Arabes demeurent longtemps dans le sud du pays franc où de nombreuses recettes rappelleront leur présence ; mais ils apportent de surcroît avec eux une nouveauté d’importance : le sucre. Les Perses, puis les soldats d’Alexandre découvrirent le roseau miellé appelé canne à sucre sur les côtes septentrionales du golfe du Bengale. Transporté par caravane, le sucre constitue une « épice » rare et chère, utilisée surtout en médecine Nul n’avait eu l’idée d’importer la canne à sucre jusqu’à ce que les Arabes ayant déferlé sur l’Asie, décident de l’acclimater chez eux : ils la firent pousser en Syrie, en Palestine, en Egypte, en Afrique du Nord, aux Baléares et en Espagne.Mais une fois les Arabes chassés du sol français, le sucre disparaît avec eux… jusqu’au croisades. (à suivre)

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