Équilibres biologiques (suite de la fabuleuse histoire de la cuisine française


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Les parois du four à micro-onde demeurent froides, de sorte que si le gras  a giclé un peu, il reste cru ; un simple coup d’éponge suffit à un nettoyage parfait. La cuisson de steaks, de côtelettes ou d’escalopes se fait de la même façon, en cinq minutes sans avoir à chauffer les plaques et poêle ; mais seule l’habitude donne à la maîtresse de maison le tour de main qui rend la pièce délicieuse et attrayante.

Une fois encore, le four à micro-onde ne donnera pas de génie à un cuisinier médiocre. Il rendra des services considérables à un bon cuisinier.

Certains légumes ne sont pas au mieux de leur forme après cuisson au micro-onde : les carottes sont caoutchouteuses et les haricots verts restent trop croquants.

Les pommes de terre ne donnent pas toujours de bons résultats ; suivant leur qualité, en robe-des-champs, elles sont bonnes ou carrément immangeables. En revanche les aubergines, en tranches  arrosées d’huile  ou de sauce tomate, sont fondantes et délicieuses. Les tomates provençales n’ont plus rien de commun avec celles que l’on fait longuement revenir à l’huile et aux herbes, mais elles sont très bonnes. Les petits oignons à la grecque sont excellents, mais demandent environ vingt minutes de cuisson.

Il est vrai que la cuisson classique, pour être réussie, doit durer deux heures.

La compote de pommes à la cannelle est particulièrement agréable.

En définitive, le four à micro-onde ne saurait en aucune façon remplacer la cuisinière traditionnelle. C’est un outil d’appoint, qui rend énormément de services à condition d’en user avec intelligence. Il permet de dégeler en un temps record la viande ou le poisson, dont on a besoin et que l’on avais omis de sortir du congélateur.

Il permet de réchauffer, sans altérer son goût, n’importe quel reste de plat ou la part de celui qui arrive en retard à table. Il fait bouillir l’eau du thé en une minute et porte en quinze secondes la tasse de café à bonne température, sans lui donner ce goût de réchauffé si désagréable.

Il permet de terminer rapidement une cuisson trop longue et pour les régimes sans gras laisse aux aliments leur propre goût sans les dénaturer et sans dessécher.

Bien loin d’être indispensable, il est cependant le complément naturel et souhaitable de ceux qui possèdent un congélateur, de ceux qui travaillent et n’ont que peu de temps, pour préparer les repas, de ceux aussi qui désirent effectuer une cuisson raffinée en peu de temps.

En effet, il est possible, lorsqu’on cuisine une sauce, d’en préparer une quantité supplémentaire, de l’enfermer dans une boite ou un sachet hermétique dans le congélateur et de la décongeler au moment de l’emploi, en quelques secondes.

( à suivre : Un ingrédient irrationnel..)

Source : La Fabuleuse Histoire de la Cuisine Française d’Henriette Parienté et Geneviève de Ternant. O.D.I.L

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